IN MEMORIAM

<i>Marcel Thiran</i>
Marcel Thiran

Nous avons le pénible devoir de vous annoncer le décès tragique, ce 1er mars 2014, de Monsieur Marcel THIRAN délégué permanent de notre organisation auprès de la Sûreté de l’Etat.

Son départ soudain nous a pris, comme tout le monde, par surprise et nous laisse un goût amer et déjà un grand manque.

Nous ne t’oublierons pas Marcel.

Nos pensées vont tout naturellement à son épouse Ingrid et à ses proches et nous leurs présentons nos plus sincères condoléances et leurs assurons de tout notre soutien dans ces difficiles moments.

Pour le SLFP-AFRC,
F. FERNANDEZ-CORRALES
Président National

 

Voici l'hommage de son collègue et ami Cédric Nijs, Secrétaire National de notre Groupe.

Cher Marcel, Cher ami,

L’annonce de ton décès hier m’a profondément affecté, tellement ce drame était inattendu et brusque.

On s’était encore vu la semaine dernière et comme d’habitude on parlait d’abord de tout et de rien, des sentiments sur la vie, de notre famille (tu demandais toujours des nouvelles de ma fille Catherine; tu savais en effet comme je la porte dans mon cœur) et de bien d’autres choses encore avant d’aborder les différents problèmes qui concernaient la Sûreté de l’Etat.

Tu me taquinais souvent d’une façon ludique, surtout en ce qui concernait ma plus grande passion: le cyclisme professionnel.

On avait tellement de choses en commun: les belles voitures allemandes et italiennes, le respect d’autrui et de principes essentiels, l’engagement syndical, le fait que l’on détestait et que l’on avait un profond dégout de l’injustice. On avait même certains traits de caractère semblables.

Tu étais un homme actif, dévoué, impartial, à l’écoute permanente de nos affilié(e)s auprès de la Sûreté de l’Etat, toujours prêt à les aider et tu étais d’une grande disponibilité.

Ce qui te caractérisait en plus, mon ami, c’était ta gentillesse et ta générosité. Tu étais un homme au grand cœur.

On se téléphonait tous les jours. Quand tu as été désigné Secrétaire permanent auprès de notre organisation syndicale le 1er décembre 2012, je me souviens de notre première rencontre comme si c’était hier.

Immédiatement, un lien de confiance réciproque s’est installé et on savait qu’on allait former une superbe équipe, un duo inséparable. Le futur a confirmé cette première impression.

Très rapidement, nous sommes devenus de réels amis, des compagnons de route, des alliés et des confidents. On se disait tout et la confiance régnait.

On avait tant de projets communs en vue sur le plan syndical, car les injustices sont grandes à la Sûreté de l’Etat.

Ma confiance en toi et tes qualités professionnelles indéniables, le respect que j’avais envers ta personne, ont eu pour conséquence que tu m’accompagnais même dans certains secteurs syndicaux ou sous-secteurs fédéraux, qui relèvent de mes attributions. Je repense à cet effet aux différentes réunions au SPF Intérieur, au SPF Affaires étrangères et à l’Agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile (Fedasil).

Très vite, tu maîtrisais les techniques de négociation car tu adorais ton métier et ta volonté d’apprendre était omniprésente. Tu disposais d’une réelle vocation syndicale.

Dans le cadre des procédures disciplinaires, tu étais même passé maître dans la défense de nos affilié(e)s auprès de l’autorité.

A nous deux, notre équipe était solide; seule la victoire, c’est-à-dire le bien-être et le respect des membres du personnel de la Sûreté de l’Etat comptèrent au finish.

Tu étais unanimement respecté: aussi bien au sein de notre organisation syndicale et auprès des 3 autres organisations syndicales représentatives que par les représentants de l’autorité.

Mon ami, tu ne peux t’imaginer comme tu me manques. Si on pouvait seulement retourner dans le temps. Aujourd’hui, c’est déjà un grand vide que tu me laisses.

Quand je relis tes courriels et tes sms, quand je réécoute tes messages sur ma boîte vocale, c’est une douleur immense qui m’étreint et un sentiment de tristesse énorme prend possession de ma personne.

A chaque fois que je passe devant le bâtiment principal de la Sûreté de l’Etat, tous les souvenirs resurgissent.

Mes pensées vont à ton épouse Ingrid et à ceux que tu chérissais.

Avec tristesse et affliction,
Tu vas me manquer Marcel !!

Ton ami Cédric

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